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volution des grandes socits franaises depuis 1982

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 en construction
 dernire mise jour 23 janv. 2005

Aprs une tendance la nationalisation des grandes entreprises qui s'est exacerbe en 1935-1938, 1945 et 1982, les principes de libralisation de l'industrie et du commerce inscrits dans le trait de Rome de 1958 ont enfin t mises en oeuvre par les gouvernements franais partir de 1986 et ont t maintenus au programme par les gouvernements successifs.
A cette poque, le phnomne de dnationalisation, aussi lanc dans toute l'Europe sur l'impulsion de la Commission Europenne, attirait les convoitises de la communaut financire amricaine, non pas tellement par les perspectives d'investissements qu'elle offrait, mais par les perspectives de commissions d'expertises et d'intermdiation que la redistribution des actifs en Europe pouvait offrir aux banques amricaines. Les socits nationalises en voie de privatisation ainsi ont vers JP Morgan, Goldman Sachs, Lazard Frres, des commissions substantielles. A titre de reconnaissance, de nombreux hauts fonctionnaires ou hommes politiques se sont vu offrir des situations intressantes dans les filiales europennes de ces entreprises.

On examinera ici -forcment de manire superficielle- l'volution des grandes socits industrielles et financires franaises  un temps nationalises ou non, durant les 20 dernires annes. Les socits de distribution restes prives pendant toute cette priode et n'ayant pas l'objet que de redistributions l'intrieur du secteur ne seront pas traites ici.

En 1983, aprs l'arrive de l'alternance de gauche, l'essentiel des grandes entreprises franaises tait plac dans le giron de l'tat. Certaines s'y trouvaient pour remplir des missions de service public et avaient t des administrations gres directement par l'tat. D'autres avaient dj fait l'objet d'un plan de sauvetage par la nationalisation. D'autres enfin avaient t nationalises parce qu'elles remplissaient un rle cl dans la perspective d'un amnagement socialiste de notre socit. Certaines compagnies avaient t laisses en dehors du champ de la nationalisation ou au contraire y avaient t incluses pour des raisons politiciennes (Renault, compagnies de distribution de l'eau).
La nationalisation s'est souvent accompagne d'une restructuration des activits conforme l'intrt gnral et celui des  compagnies elles-mmes. Elle a aussi entran la tentation d'un meccano regroupant des activits disparates sous l'gide de dirigeants relativement non responsables. Elle a quasiment interdit la redistribution du capital sur une base internationale et gn la constitution d'alliances. Certains prdateurs extrieurs ont prfr guetter la phase de dnationalisation pour essayer d'attaquer leur proies. On verra s'ils y ont russi.

Saint-Gobain

Saint-Gobain, compagnie issue de la Manufacture Royale de glaces, puis compagnie prive engage dans les matriaux de construction, y compris avec un pied dans la sidrurgie Pont--Mousson, tenta  la fin des annes 1970 avec MM Fauroux et Minc de se diversifier encore davantage en particulier dans l'lectronique (semi-conducteurs, informatique avec Bull, et bureautique avec Olivetti). Avec le consentement de son patron R Fauroux, la compagnie fut nationalise en 1982, mais elle fut recentre sur ses mtiers d'origine et dut abandonner sa nouvelle vocation lectronique en cdant ESS Thomson, en abandonnant sa part d'Olivetti AT&T et en laissant l'indpendance Bull.
Une des premires compagnies privatises en 1986, Saint-Gobain a poursuivi sa carrire dans ses mtiers d'origine. Ses investissements -surtout ceux faits aux USA- souffrirent des alas de la crise de l'amiante. Son parcours en bourse fut au dbut exemplaire, bnficiant sans doute d'arriver plus tt sur le march, ne bnficia pas de la bulle high-tech et suivit le parcours dict par la conjoncture.

Thomson

Le groupe Thomson dvelopp pendant les annes 1970 (fusion avec CSF, association avec le constructeur Hotchkiss-Brandt bien plac dans le marchs d'armement, ayant absorb des rivaux europens d'lectronique domestique) reprsentait un conglomrat ayant en point de mire General Electric et Siemens. Son archi-rival restait la Compagnie Gnrale d'lectricit avec lequel il s'tait affront dans l'industrie tlphonique et l'informatique.

Avec la nationalisation, Thomson est devenu, sous Alain Gomez, une des principales socits industrielles europennes d'lectronique, plus importante que le nerlandais Philips et peine infrieur Siemens. Son rachat de l'essentiel de RCA en faisait une socit trs importante sur le march nord-amricain.

A partir des annes 1990, a commenc une dissolution progressive de ce qu'on avait appel le "groupe Thomson". Ses activits bancaires, quelque peu sulfureuses, Thomson-Finances devenu Altus se faisait absorber par le Crdit Lyonnais et contribuait entraner ce dernier dans une quasi-faillite. Les activits informatiques non cdes Bull se divisaient en activits de service filialises et d'informatique grand public entranes dans le naufrage des plans informatique pour tous. Thomson se sparait dfinitivement de ses intrts lectromcaniques dont le nom actuel de Alstom rappelle encore celui  de son ancien actionnaire historique.

Enfin, une scission fut dcide entre les activits d'lectronique militaire renommes Thals et les activits tlvision et assimiles restant sous le nom de Thomson. La seconde fut deux doigts d'tre vendue "pour 1 franc" au coren Daewoo.

Thierry Breton, nomm PDG de Thomson aprs son sjour chez Bull, redressa quelque peu la compagnie. Ses activits de R&D, surtout aux USA, furent rationalises et l'offre de la compagnie devint essentiellement d'origine externe (JVC par exemble). L' activits tlviseurs y compris les labos et les usines fut cd une filiale contrle par le chinois TLC.

Compagnie Gnrale d'Electricit

La Compagnie Gnrale d'Electricit jouait un rle important comme fournisseur des PTT.

Elle avait en 1982 avec la nationalisation fini par regrouper l'lectronique et l'lectro-technique franaise. La CGE a acquis les restes de l'ancien empire ITT avec ses filiales allemandes, belges et scandinaves. Elle avait avec sa filiale Alsthom une position extrment puissante sur la construction de matriel roulant ferroviaire et dans les alternateurs.

La CGE est devenue Alcatel et s'est vu prosprer avec la privatisation et le dveloppement des tlcommunications digitales et des tlcommunications mobiles en Europe aprs 1990. Elle s'est crue oblige de faire des emplettes de socits technologiques aux Etats-Unis et a t deux doigts d'acqurir Lucent Technologies, le reste des Bell Laboratories due l'ex-monopole amricain AT&T.

La saturation du march (le mobile reprsente maintenant 50% de l'quipement) ainsi que l'clatement de la bulle Internet a oblig Alcatel tout d'abord se dfaire de branches subalternes par rapport son march principal puis devenir peu peu une "socit sans usines" (selon le mot de son PDG Serge Tchuruk). Alcatel a une place prpondrante d'quipementier des oprateurs tlphoniques en France et dans une partie de l'Europe. La compagnie a bnfici du dveloppement de l'Internet ADSL, mais a abandonn le march grand public des mobiles.

Bull

La compagnie CII-HB, filiale commune de Saint-Gobain et de Honeywell fut nationalise en 1982. Son origine remonte la Compagnie des Machine Bull, entreprise mcanographique lie des papetiers, qui se lana dans les annes 1950 dans les premires gnrations d'ordinateurs de gestion. En dfaillance financire, elle fut rachete par la firme amricaine General Electric qui la cda Honeywell en 1970. Le gouvernement franais, branl par la cession l'tranger d'une entreprise de pointe, orchestra par deux plans calculs successifs la cration de la CII appuye sur Thomson et la Compagnie Gnrale d'Electricit. CII s'attaqua de front IBM et GE-Honeywell-Bull avec un succs presque exclusivement limit aux administrations franaises. L'avnement d'un gouvernement libral en 1974 provoqua le retrait du soutien gouvernemental et l'absorption de CII par Honeywell-Bull. L'alternance politique de 1981, confirma la promesse lectorale de faire entrer CII-HB dans le giron nationalis, en retrouvant le nom de groupe Bull. Ce groupe absorbera bientt les filiales informatiques de la plupart des socits industrielles rcemment nationalises. Les dotations financires de l'tat servirent un dveloppement tout azimuts dans les annes 1980 avec la reprise des actifs Honeywell en 1985 et l'absorption de Zenith Computers aux tats-Unis. Cette croissance  absorba les ressources de la compagnie qui ne purent suivre l'volution de la micro-informatique et des systmes ouverts. A partir de 1993, Bull commena une phase de dsinvestissements successifs tant sur le plan gographique, que fabrication et R&D. D'une place de numro 2 de l'informatique en 1975, Bull glissa vers la place d'un acteur ultra marginal dans l'informatique mondiale. En 1993, le gouvernement franais chercha replacer le capital de l'entreprise. Le plan de dnationalisation de  J.M. Decarpentries et Thierry Breton sembla au dbut couronn de succs: vitant la prsence d'un partenaire dominant, il conservait pour le management de l'entreprise le contrle complet de sa politique. Cependant, cette libert fut obre par la diminution des revenus des grands ordinateurs et le maintien de  sources de dpenses multiples. Malgr l'exemple de IBM Global Services, le nouveau Bull n'a pas su pntrer le monde de l'infogrance; son implantation l'tranger a t cde la SSII de services informatiques Steria.

Arospatiale

La compagnie Arospatiale (maintenant EADS) a t l'hritire des socits d'aviation nationalises en 1936 (certaines en 1945) dans le but de regrouper les fabrications militaires d'avions. Le noyau de l'Arospatiale est la SNCASE (alias Sud-Est Aviation) -dont il ne reste que les usines de Marignane (transfres Eurocopter) et de Cannes (spatial)- etla SNCASO (alias Sud-Ouest Aviation) avec le complexe de Toulouse. Arospatiale (alors Sud-Aviation) a aussi absorb la SNCAN et la SNCAC dont il reste l'tablissement de Saint Nazaire. la dispersion gographique a une explication stratgique, le regroupement des fabrications dans un seul centre tait impensable dans le contexte gostratgique des annes 1930 et 1940.

Snecma

La Socit Nationale d'tudes et de construction de moteurs d'avions a longtemps survcu de la fabrication de turboracteurs militaires pour les avions Marcel Dassault. Un accord avec General Electric lui  a permis de conqurir une place notable dans le march des avions civil (Boeing  737 et Airbus).
Elle a absorb la SEPR socit de moteurs-fuses, alimente par le march militaire franais et Ariane.

SNECMA privatis s'est fait racheter par le groupe lectronique SAGEM en 2003.

Snpe

Renault

Peugeot

Elf

Total

Usinor

Charbonnages de France

Pechiney Ugine Kuhlmann

Potasse d'Alsace

SEITA

Hachette

Socit Gnrale

Paribas

Crdit Lyonnais

Suez

Crdit Commercial de France

Crdit Agricole

Crdit Local de France

L'Union

AGF

Compagnie Gnrale des Eaux

Lyonnaise des Eaux

SNCF

EDF

GDF

Air France

Air Inter

La Poste

Autoroutes

DGT

 

Les start-up

On classera sous ce titre les socits reconnues dans le monde de l'an 2000 et qui n'taient pas encore nes ou qui taient encore dans l'enfance en 1982.

Canal Plus

Cap-Gemini

Gemplus

Institut du Ptrole

High Wave Optical

 

Les socits trangres

Seules sont retenues ici les socits capital tranger ayant (ou ayant eu) une implantation industrielle significative en France. D'autres socits ont des rseaux de distribution importants au point de vue chiffre d'affaires et emplois.

IBM

Sony

Esso

Shell

Ford

Toyota

 

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